G S H L

Christian et Bruno

Nous rentrons par la conche, direction le réseau Aranzadi jusqu’à la salle Manu cavet qui est un peu notre salle à manger. Nous posons un peu de matos, pour n’avoir plus qu’un sac, et poursuivons continuer notre remonté des puits jusqu’au point haut. Cette branche n’avait encore pas de nom, ce sera les puits des 2 mordus. Nous gagnons le terminus, ou nous dégageons les cailloux accumulés lors de la désob précédente. Le méandre se poursuit, toujours étroit, et nous effectuons une nouvelle séance de désob avant de redescendre à la salle Manu cavet. Nous avons été assez rapides, et nous décidons après la bouffe d’aller au fond des puits du zèbre poursuivre la descente. Nous ne mettons que trois quarts d’heure pour atteindre le terminus. Nous récupérons un peu de matos, et attaquons la première. Jusqu’à maintenant les puits du zèbres étaient larges et propre, mais à partir d’ici, l’argile devient omniprésente, et les dimensions réduisent notablement, sans pour autant que ça soit vraiment étroit. Nous allons descendre 3 verticales de 6, 7 et 8 mètres, jusqu’à une petite salle dont le sol est constitué de blocs recouverts de 20 centimètre de glaise gluante. Ce sera les « puits des enlisés ». Au dessous, nous percevons nettement le bruit de la rivière qui ne doit plus être qu’à une trentaine de mètres. Une désob serait sans doute possible assez facilement pour ouvrir un passage, mais dégoutté par cette « colle », à laquelle nous sommes peu habitués à la Falconette, nous abandonnons. C’est déjà alourdi de plusieurs kilos que nous rebroussons chemin, en déséquipant, et en levant tout de même la topo.

De retour au pied du P37, nous fouinons sous les éboulis,  pour essayer de trouver le passage dans lequel doit disparaître l’actif. Rapidement, nous arrivons à la conclusion que si un passage pénétrable existe, il doit se situer sous des mètres de cailloux. Nous faisons demi tour, tout en remontant une partie du matos désormais inutile stocké ici.

De retour à la salle Manu Cavet, nous avons encore suffisamment de temps devant nous pour remonter en haut des puits des 2 mordus. Christian est en haut du premier P20, et tandis que je m’installe sur la corde, je reçois sur l’épaule droite une pierre grosse comme le point, sans doute décrochée par la corde. Sur le moment, la douleur est vive. Quelques minutes plus tard, je fais quelques essais, le bras semble fonctionner. Je poursuis finalement, mais chaque traction m’est pénible, avec l’impression que l’on me remue un couteau dans l’épaule... Arrivé en haut, Christian évacuera seul les gravats, est percera 4 nouveaux trous.

 Cette fois, il est temps de rentrer ! Nous avons trop de matos pour n’avoir qu’un seul kit. Le retour en portant le sac du bras gauche et la remonté des puits ne sera pas une partie de plaisir, mais à 19h00, nous faisons surface. Une fois dehors, je peu constater que l’épaule est très enflée, mais apparemment, il n’y a qu’une bonne contusion. Durant cette journée, j’ai calculé que nous avons fait aujourd’hui, l’équivalent d’un moins 650 !         TPST   11H00.

Bruno