1- Grotte de Préou 06/03/2011
Guy et Bruno
Notre but aujourd’hui et d’essayer de poursuivre l’amont de la rivière suspendue, où il y a déjà pas mal de temps nous nous étions arrêtés (B Hugon et T Monges) sous une trémie de gros blocs. Rappelons qu’une bonne partie du courant d’air provient de cette galerie.
Nous équipons de maillons inox la descente des puits du gouffre de Préou, puis poursuivons jusqu’à la salle de l’étoile où nous troquons nos sous combinaisons par des combines néoprène. Arrivé à la salle du lac rond, nous sortons le perfo pour rééquiper la remonté à la rivière suspendue en goujons inox. La corde était en place depuis près de 25 ans ! Tout est ensuite bien emballé dans des sacs étanches, pour passer en amont la voûte mouillante où un bon courant d’air est aspiré. Pour rejoindre ensuite notre terminus, il nous faudra effectuer les rampings peu agréable dans la rivière, et de plus rouvrir une étroiture très aquatique, dans laquelle le courant avait charrié des blocs qui rendaient le passage à nouveau impénétrable. Cette zone restant très étroite, nous ouvrirons un court-circuit en désobant une boucle fossile au dessus. Nous sommes enfin devant le point extrême que nous avions atteint qui heureusement et hors d’eau. Nous attaquons le démontage de la trémie à la massette et broche. Après une heure de travail, nous trouvons une petite poche, la rivière circule juste au dessous. Tout et alors fortement colmaté, nous enlevons encore un dernier bloc par acquis de conscience, mais nous rendons vite à l’évidence que nous ne passerons pas par la. Nous avons charrié le perfo pour rien ! Sur le chemin du retour, nous fouinons encore à droite à gauche… Il y a plus en aval, dans le prolongement de la galerie où l’on est encore debout un conduit fortement remontant qui suit le plafond, et que nous avons déjà vu. Une trémie en constitue le terminus, et nous nous rendons compte qu’elle aspire une partie du courant d’air. Nous attaquons un nouveau chantier. La désob à notre étonnement avance relativement vite, les pierres extraites s’accumulent et au bout de 2h00, nous avons gagné une douzaine de mètres. Plusieurs fois nous avons cru que c’était fini, mais chaque fois à nouveau un peu de vide était visible entre les blocs. Nous avons atteint une petite niche où l’on tient à quatre pattes, et surtout au dessus de laquelle un vide beaucoup plus important et résonnant est visible. La désob va être délicate, car les blocs sont assez gros et plus ou moins en équilibre. Il se fait déjà tard, nous reviendrons… TPST : 10h00.
Bruno