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GSHL bernard et Bruno. Vulcain Estelle et Steph Lips (plongeur)

Le R V est fixé bien tard : 10h30, et il est 11h30 lorsque nous arrivons à l'entrée. L'avantage, c'est que nous cassons la croûte avant de rentrer, ce qui nous évitera de  charrier la bouffe. Vu la configuration de cette grotte, et du volume de matos à transporter, c'est pas plus mal… Tout de suite après la petite escalade au fond du porche, nous rampons dans les 1ers laminoirs, ils sont boueux à souhait, mais cela à l'avantage d'être plus agréable pour les genoux et les coudes qui une fois dans la rivière, seront mis à rude épreuve. Au bout d'une centaine de mètres, nous retrouvons la rivière, le ramping et le quatre pattes sont le mode de progression le plus courant, avec en plus maintenant de nombreux bassins. Nous avons parcouru environs 300 mètres lorsque nous retrouvons les bouteilles qui avaient été stockées en attente d'une nouvelle plongée. Nous repartons donc un peu plus chargé en direction du fond. Peu après une voûte mouillante, la rivière arrive en plafond par une fissure impénétrable. Nous poursuivons par une nouvelle portion fossile longuette, il y a plusieurs itinéraires possibles mais tous sont vraiment bas. Lorsque nous retrouvons à nouveau la rivière, les dimensions deviennent enfin plus agréables. La galerie est bien découpée, est nous pouvons nous tenir ponctuellement debout. Nous retrouvons les gros tuyaux que nous avions amené ici il y a de nombreuses années dans le but de tenter une vidange du siphon. Cette opération avait échouée, par manque de longueur de tuyaux. Le siphon n'est pas loin, il ne nous reste plus qu'a passer une dernière voûte mouillante avec 10 centimètres de revanche, et nous sommes devant la vasque terminale. Steph se prépare pour une plongée dans l'eau qui s'avère assez trouble. Ça y est tout est près, ses lumières disparaissent sous l'eau avec l'habituel bruit de gargouillis des bulles d'air. Pour nous occuper, avec Bernard nous attaquons la topo en partant du siphon. Nous n'avons fait que quelques visées lorsque nous voyons les lumières de Steph qui annonce son retour... Finalement, ce siphon n'est pas qu'un court accident de parcours, il a parcouru 50 mètres entre moins 2 à mois 3, sans déboucher dans un conduit semblable aux galeries d'accès, à savoir, plein de lames et de baïonnettes.  Vu la morphologie, les conditions d'accès, et les perspectives une nouvelle plongée n'est pas envisagée. Ce sera pour les générations futures ! A noter que même avec des tuyaux plus longs, il aurait été quasiment impossible de vidanger ce siphon qui en plus est toujours alimenté, même en sécheresse        TPST : 3h00

Bruno