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13 - Bostan- Gouffre des orages 25 et 26 oct 2008

Bernard, Bruno, Thomas Vanderme et Adrien Hugon + Serge Grébac de l'Afess que nous avons invité.

 

Nous partons samedi en fin d'après-midi avec une vielle voiture Toyota tercel qui est une berline normale, mais 4x4. plus Serge et Bernard qui suivent avec une autre voiture au cas ou. Sur l'autoroute, des vibrations préoccupantes nous obligent à ne pas dépasser 80 km/h ! Nous arrivons finalement tant bien que mal au parking de Bostan, ou nous embarquons tous avec notre barda dans la Toyota. Le chemin est par endroit très mauvais, et les nombreuses marches rocheuses qu'il présente et la faible garde au sol de la voiture nous obligeront à franchir de nombreux passages avec seul le chauffeur à bord. Nous nous demanderons souvent comment ça arrive à passer ! Toute la vallée du Giffre était dans le brouillard, et nous avons la surprise de sortir de cette poisse vers 1000mètres d'altitude. Nous profitons d'un magnifique coucher de soleil sur la mer de brouillard lorsque nous arrivons dans les pâturages. Il fait nuit lorsque nous laissons la voiture à 10 mn du refuge... Après un  repas aux chandelles dans l'agréable tiédeur du refuge (nous craignions à tord qu'il fasse frais), nous sortons avant de nous coucher admirer un ciel constellé de milliers d'étoiles comme en en voit rarement...

Nous nous levons à 7h00, il y a eu de petites gelées cette nuit. Lorsque nous arrivons à l'entrée du gouffre des Orages, le courant d'air est aspirant. Nous descendons à -80m au fond du nouveau réseau pour effectuer la désob de l'étroiture finale, mais lorsque nous arrivons sur place, le courant d'air s'est déjà inversé ; «  merde « . Nous tentons tout de même une petite désob., mais rapidement un nuage nous rejoint. Nous respirons dans nos combinaisons, les yeux nous piquent. Dès que ça devient plus clair, après un temps que nous avons trouvé bien long nous nous ruons dans l'aval à la rencontre de l'air frais. Nous ne renouvellerons pas l'expérience ! L'étroiture est à moitié inondée, et le plafond est une belle voûte régulière qui n'a pratiquement pas bougée. Il aurait fallu être plus généreux pour la désob. J'enrage et après avoir enlever quelques graviers dans la vasque et quelques hésitations je tente le passage avec juste une petite frontale car le casque ne passe pas. Seul un œil dépasse de l'eau qui est glaciale, ça racle dur, mais finalement ça passe. Après 15 mètres de progression à quatre pattes, je butte sur un nouvel abaissement ensablé impénétrable qui pulse le courant d'air, mais devant ça résonne et ça s'élargi rapidement. Il faudra revenir, je ressors congelé.

Nous décidons de ressortir manger au soleil, mais avant de ressortir, avec serge nous effectuons une désob dans un joint de strate à 15 mètres de l'entrée. Comme nous le supposions, nous jonctionnons très rapidement avec l'amont du grand méandre que nous avons remonté avec Guy lors de notre dernière sortie... Après manger Je retourne sous terre avec serge pour gratouiller la trémie de l'amont du grand méandre. Nous gagnons bien deux mètres, et dehors ils nous entendent très clairement par des fissures. La sortie possible est localisée sous forme d'un petit puits encombré de blocs et de terre, mais pour jonctionner il faudrait des outils pour rattaquer de l'extérieur.

Nous faisons pour finir l'après-midi une petite une petite ballade jusqu'au lapiaz blanc, et nous repérons de nombreux trous au marquage peu lisible ou absent.

Nos 2 jeunes Adrien 13 ans et Thomas 16 ans aimeraient rester quelques jours de plus, et rêvent déjà de remonter la haut ! Tant mieux ! Dommage nous avons oublié l'appareil photo.

Bruno            

 



26/10/2008
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