13 Falconette 15/08/2012
Marco, Christian, Bruno et Hervé Marchand (Belley)
La sécheresse arrivant, il y
aurait plein d'endroits où nous voulons nous rendre, mais pour cette fois
encore nous retrouvons notre chère Falconette. C'est derrière le siphon
d'Innimont que nous allons faire nos investigations. Nous commençons par remonter
en haut des puits du corail où nous déblayons des cailloux. Cela nous permet de
voir que la galerie en forme de boyau est presque pénétrable, mais il y a au
moins 30 cm d'eau que nous allons mettre en vidange avec un tuyau que nous
avons amené en prévision. Il faudra 1h00 pour vider ce bassin, et en cour de
vidange, un bruit de glou-glou sous la voute nous indique que ça devait
siphonner un peu plus loin. Nous pouvons maintenant éclairer sur plus d’une
dizaine de mètres. La prochaine fois, ça devrait passer, mais pour l’heure,
nous effectuons une nouvelle séance de désobstruction.
Ensuite, c’est au fond de la galerie du poker que nous nous rendons. Nous retrouvons Marco et Hervé qui étaient descendus du corail plus tôt, ne pouvant être utile la haut ou il n’y avait pas la place de travailler à 4. Ils ont déblayé les cailloux au fond du boyau sup, mais il ne reste pour la suite qu’une conduite forcée de 10 centimètres de diamètre légèrement ventilée avec un net bruit de ronflement ! Nous avons prévu une plaque de mousse, afin de tenter de fermer le boyau le plus hermétiquement possible. Le but est de déterminer l’origine du bruit du ronflement, en effet nous nous posons la question depuis longtemps pour savoir si le ronflement est un bruit de rivière que nous savons 40 mètres au-dessous d’après la topo, ou de courant d’air. Si nous isolons une personne dans le boyau avec la mousse afin de stopper le courant d’air, nous pourrons en déduire si le bruit persiste que c’est un bruit d’eau. Si au contraire le bruit s’atténue ou même s’interrompt, ce devrait être un bruit de courant d’air ! Fort de ces réflexions, nous nous enfermons à tour de rôle au fond du boyau, et faisons tous la même déduction : le bruit persiste et reste régulier. Même s’il subsiste un doute, ça devrait être la rivière que nous entendons la derrière. Nous passons ensuite encore une heure à sortir des gamelles de sable, puis prenons le chemin de la sortie, mais allons réaliser une escalade dans la salle très haute au-dessus de la trémie. En effet, il y a à une quinzaine de mètres de haut un gros palier duquel pourrait bien partir une galerie. Je monte assuré par Christian avec 2 bout de ratillons de corde que nous utilisons pour tirer les gamelles ! Nous progressons à corde tendu, tout en la passant derrière un bloc quand c’est possible, c’est un peu scabreux comme méthode, mais le palier est néanmoins atteint. Au début, nous y croyons, mais buttons quinze mètres plus loins sur un magnifique cul de sac ! Pendant ce temps, les 2 autres compères ont repérés un départ sous les blocs sur le côté de la salle. Derrière une sévère étroiture, je ferai une dizaine de mètres jusqu’à un bouchon partiel de sable. Il ne fait aucun doute que nous devrions rejoindre par-là la galerie du poker, ça ne vaut donc pas la peine de poursuivre. Cette fois, nous prenons définitivement le chemin du retour, Marco et Hervé feront encore quelques photos au niveau des gours avant de ressortir
Bruno TPST: 10h00