17 - Secours au Petit Abergement – Grotte des 2 fox . 25/09/11.
Présents: Valérie, Guy, Tutur et Pascal.
Suite à l'appel d'un chasseur chez Guy pour 2 de ses chiens tombés dans un puits depuis plus d'une semaine, nous voilà partis au Petit Abergement. Arrivés sur place, une dizaine de personnes (principalement des chasseurs) nous attendait. Une pelle mécanique et un tracteur avaient déjà déblayé 4 à 5 mètres d'épaisseur de rocher pour tomber sur une galerie humaine. Après avoir distingué un blaireau mort et une boule de poils couchée à côté du haut d'un puits (P5), Pascal est descendu accompagné d'une charmante odeur de charogne. La boule de poil s'avère être le premier chien qui n'est pas très vaillant. Une surprise l'attend au bas du puits : un énorme et magnifique blaireau se tient à un mètre de lui légèrement en surplomb, coincé dans une faille. Le premier chien est remonté coincé contre l'épaule de Pascal. A la sortie du chien les applaudissements et les crépitements des appareils photos se font entendrent. Quant au deuxième chien, l'affaire se complique. Nous entendons un grelot qui semble venir du dessous. En effet, une ouverture de 20 cm dans un recoin donne accès à un P4. Pensant être sur un plancher, Pascal attaque assidument une désob. Derrière lui le gros blaireau peine à se maintenir coincé. Valérie, postée en haut du puits, est chargé d'avertir son homme en cas de déplacement de la bête car le Monsieur travaille dos tourné à la bestiole. Guy propose une massette à Pascal afin de tuer la pauvre bête mais notre désobeur ne me sent pas l'âme d'un tueur. Dans l'impossibilité d'agrandir l'orifice, Pascal essaie d'effondrer le plancher avec le risque d'écraser le chien (avec l'accord du propriétaire) mais rien n'y fait : il s'agit en fait de la roche mère. Fatigué après 2 heures de travaux, Valérie prend le relais. Après le perfo, la barre à mine avec masse rien ne se passe. Envahis par le désespoir nous pensons au boum pour ouvrir une brèche avec tous les risques qui celà engendreraient. Guy propose un dernier recours : harponner le collier du chien avec une grande perche. Tutur nous envoie une belle branche de fayard mais le chien se fait rebel. Malgré les cris désespérés de son maître qui l'appelle du dehors, il se cache au fond du trou. Après plusieurs tentatives, la pêche est enfin bonne : le chien est remonté en deux temps trois mouvements. Le toutou s'allonge sur les genoux de Pascal et semble ne plus vouloir en décoller. Pascal le remonte également coincé contre son épaule et le passe à Guy en haut de puits. En remontant, Pascal et son brave toutou croiseront une dernière fois le blaireau. Petit remords de laisser cette bébête à son triste sort (le puits étant se terminant en surplomb, elle est condamnée à mourir au fonds).
Nous avons eu droit à beaucoup de remerciements à notre sortie, et nous avons même entendu dire que les spéléos seraient considérés autrement.
Au total plus de 4 heures, une quinzaine de mètres de première et surtout 2 toutous sauvés.
