G S H L

2 - Falconette / Reseau Aranzadi 02/08/2009

Christian et Bruno

Aujourd'hui direction Aranzadi pour la suite. Au passage, nous améliorons quelques passages bas, et découvrons avec intérêt que l'aquature est vide ! Nous en profitons pour bien racler le sable induré  qui constitue le sol. Pour finir, nous supprimons grâce au perfo à accus la dernière étroiture aquatique avant le puits Thierry…

Nous rééquipons vers +150 un petit puits en posant deux goujons et nous avons la surprise de croiser le chemin d'un trichaphaenops !. Nous sommes parti à 6h30, mais il est déjà l'heure du casse croûte, en plus nous sommes au dernier point d'eau connu. Nous récupérons ensuite du matériel près du puits sonore, et partons pour le terminus. Les 200 mètres de conduites forcées surcreusées d'un méandre étroit, sont assez pénibles avec un sac qu'il faut sans cesse avancer à bout de bras. Enfin nous arrivons au terminus ou nous laissons une partie du matériel, et partons en première tout en levant la topo. La morphologie de la galerie change totalement, nous progressons dans une conduite forcée de dimension humaine, très propre. Les parois imprégnées d'oxyde de manganèse sont par endroit très noires. Au bout de 60 mètres, nous débouchons sur un volume beaucoup plus important avec amont aval. Nous partons dans l'aval dont , la largeur atteint 10 mètres, et même 14 au plus large !  Nous passons au pied d'un beau puits remontant, d'ou tombent quelques gouttes, le télémètre nous apprend qu'il mesure 26 mètres. Nous nous retrouvons ensuite au sommet d'une forte pente dont le sol est constitué d'éboulis. Comme dit Christian, on se croirait ici dehors sur un sentier de montagne ! Voilà 80 mètres que nous progressons dans ces gros volumes qui prennent  subitement fin contre une paroi verticale. Par contre, à 5 mètres de haut un beau départ est visible. Nous l'atteignons par une escalade rendue délicate par la nature broyée de la roche. Nous ne ferons que 15 mètres de plus jusqu'à un colmatage total, mais laisserons sur le coté un méandre tout à fait humain.

Grâce à la puissante torche chinoise de Bruno, nous repérons au plafond près du terminus un gros départ. Nous l'atteignons plus facilement que nous l'aurions supposé  par une traversée sur la gauche. Nous  arrivons très rapidement sur un gros affluent de 7 mètres de large avec amont aval. Nous ferons 40 mètres dans l'amont, ou nous nous arrêterons sur un abaissement du plafond à un mètre. La suite est visible sans difficultés sur au moins une quinzaine de mètres…

Dans l'aval, nous parcourrons la même distance jusqu'à un colmatage argileux total. Nous laisserons sur le coté un puits remontant d'un 15zaine de mètres. Il en provient un pipi qui se cumule avec le petit actif de l'affluent qui se perd au travers d'éboulis. Il ne nous reste plus qu'à jeter un œil dans l'amont de la grosse galerie ou nous ferons une 20taine de mètres jusquà un colmatage argileux important, cependant, il faudra tout de même tenter une désob. Nous décidons finalement d'appeler ces volumes : "salle Manu cavet" débaptisant ainsi la galerie au sommet du P59. Nous avions prévu au retour d'effectuer une escalade dans les plafonds du puits sonore, mais arrivé sur place nous nous rendons compte que nous avons oublié le carnet topo au départ de nos découvertes du jour. Bruno retournera finalement chercher les précieux relevés, puis nous prendrons suite à ce contre temps le chemin du retour.

TPST 12h30                Topo : 335 mètres

 



03/08/2009
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres