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22 - Falconette 25/01/09

Bernard et Bruno

Notre but et d’essayer de poursuivre l’explo des zone terminales de la roulette russe...

Il y a eu récemment  une bonne crue, et les puits de la Conche sont encore pas mal arrosés. Nous remontons la galerie d’Ordonnaz, puis bifurquons pour prendre la galerie des quadras. Le puits du pont de singe est passablement arrosé, et je le redescend pour voir ou peut se perdre l’eau. Elle disparaît dans une fissure impénétrable, mais au dessus un méandre peu visible n’avait été qu’entraperçu. Je m’y insinue facilement et parcours 10 mètres jusqu’à un rétrécissement ponctuel, mais où un marteau sera bien pratique pour araser les petites concrétions en chou- fleurs qui tapissent les parois. A suivre... Nous poursuivons notre remonté des quadras et alors que nous sommes encore à une petite centaine de mètres de l’actif de la roulette russe, nous entendons déjà son ronflement ! Un peu septique, nous montons tout de même jusqu’à l’entrée de la trémie ou nous jugeons le franchissement possible. Il est bien évident que lorsque nous arrivons au terminus, nous sommes quelque peu rincés, mais peu importe, nous sommes la ! Nous attaquons au point haut (+216m), ou un bloc coincé dans le méandre nous obstrue le passage. Je passerais un quart d’heure à me battre avec lui pour enfin pourvoir le déplacer dans un minuscule élargissement. Le méandre étroit et fortement ascendant se poursuit jusqu’à un resserrement tout à fait infranchissable sans travaux conséquents. Nous avons tout de même gagné 4 mètres en dénivelé, ce qui fait si je sais bien compter +220m !

Nom loin de ce point, nous rejetons un œil dans une petite galerie latérale ou nous nous étions arrêtés sur un gros plancher stalagmitique obstruant presque totalement la galerie, mais où une suite en plafond paraissait peut-être possible. Nous allons taper pendant plus d’une heure pour élargir le passage, et alors que nous  étions près à capituler, nous arrachons un dernier gros bloc à la paroi gauche. Il y a un virage juste devant, et nous allons pouvoir voir ce qu’il y a derrière. Ce n’est pas transcendant, mais c’est pénétrable pour un petit gabarit. Je parcours une dizaine de mètres jusqu’à un gros bloc qui empêche tout passage. Pourtant devant ça à l’air de s’élargir notablement. A bout de bras, je fini après pas mal de tentatives à déplacer l’intrus, et à passer au dessus. Je progresse rapidement à quatre pattes, puis debout tandis que la largeur elle aussi augmente. Trente mètres plus loin je m’arrête au pied d’un puits remontant d’une dizaine de mètres, avec aussi une petite galerie pénétrable au pied. Il faudra revenir !

Au retour, voyant qu’il nous reste un peu de temps, j’effectue dans les quadras l’escalade d’une cheminée fossile qui pourrait être l’arrivée du nouveau boyau latéral exploré dans la galerie de la farine. L’oppo est parfois un peu limite, mais j’arrive en libre à 10 mètres de haut sans avoir trouvé un point d’assurance. Cette cheminée n’est finalement qu’une coupole sans aucune suite. Heureusement je trouve une petite lunule pour pouvoir sécuriser la descente.

La poursuite du boyau s’avère donc intéressante, puisqu’il pourrait bien passer au dessus de la galerie des quadras sans jonctionner.

TPST :9h00   Bruno

 



31/01/2009
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