5 - Grotte de pré Tavant (les Hopitaux) 12/11/2011
Valérie, Pascal, Marco et Bruno + Tutur en ballade extérieure
Nous avions rendez-vous à 14h00 aux Hôpitaux. Nous montons un tuyau pour éventuellement vidanger la voûte mouillante ou nous nous étions arrêtés lors de la dernière sortie. La monté maintenant bien fractionnée permet un accès assez rapide et la vue est toujours aussi imprenable sur la vallée et le lac sous jacent. Nous avons prévu les néoprènes que nous ne mettrons qu'au cas où. Nous nous changerons dans la petite salle qui précède la voûte mouillante. Marco a fait du lard durant l'été. Faute de pouvoir le dégraisser, c'est la première étroiture que nous allons devoir mettre à son gabarit à l'aide de la massette. Pendant ce temps, Valérie fait une reconnaissance à la voûte mouillante. L'étroiture qui la précède n'est plus qu'un souvenir, mais par contre, le niveau de l'eau est encore un peu plus haut que la dernière fois, et ça siphonne carrément ! Je met quand même la néoprène, et m'engage dans la flotte pour voir à quoi ça ressemble. Ce n'est pas très haut, mais à l'aide des pieds, je constate que le siphon ne doit être long que d'une cinquantaine de centimètres. Le plafond a l'air recouvert d'une mince couche de calcite que je vais tenter d'éliminer à la massette broche. Le travail n'est pas facile, et chaque coup de massette déclenche de gênantes gerbes d'eau qui m'oblige à travailler les yeux fermés. Tant bien que mal, j'arrive finalement à désamorcer le siphon. La revanche est faible, mais ça va passer ! Le tuyau sera donc inutile. Tout le monde enfile les néops, et c'est parti pour la première. Comme nous l'avait dit Valérie, nous retrouvons un laminoir au sol recouvert de gours et qui plonge dans le pendage. Cinquante mètres plus loin, nous débouchons dans une petite salle, tandis que la galerie s'élargie confortablement. Encore cinquante mètres et nous arrivons à un carrefour où nous retrouvons 2 galeries qui continuent à descendre chacune dans des directions différentes. Nous optons pour celle de gauche. La progression s'effectue soit debout, soit à 4 pattes, jusqu'à un petit puits descendable en désescalade. A partir de la nous percevons un doux bruit : « chut, taisez vous ! » Pas de doute, une petite rivière coule quelques mètres devant nous. Encore un petit ressaut, et nous voila à patauger dans un actif de quelques litres seconde. L'euphorie sera hélas de courte durée, à l'amont un siphon nous oppose rapidement son veto, tandis qu'à l'aval l'eau part en ronflant dans un méandre impénétrable (cote