G S H L

Valérie, Pascal, Christian et Bruno

Nous rentrons par la Conche pour nous rendre au sommet des puits des acharnés, point haut de la branche d'Aranzadi. Nous descendons donc à -140, pour remonter ensuite à + 197m. Nous profitons d'être 4 pour faire quelques photos dans les puits du pont de singe.

Déviation de l'eau au sommet du p 28.

Elles s'avèrerons toutes plus minables les une que les autres ! Arrivé à notre but, nous déblayons les cailloux, ce qui nous permet de deviner un élargissement et une résonance au devant. Nous effectuons une nouvelle séance de désob, puis redescendons casser la croûte dans la salle Manu. Nous poursuivons notre descente par les 80 mètres des puits du pont de singe, et après avoir passé un point bas à +60 m, remontons au terminus de la roulette russe à + 200 m via la galerie des quadras ! Le fond de la roulette russe n'est pas un objectif facile, la progression est longuette avec les nombreuses étroitures qui jalonnent le parcours dans la trémie.

Heureusement, il y a tout de même des portions agréables. Nous arrivons enfin au terminus que seul Bruno avait atteint. Il est constitué d'un puits remontant et d'une petite galerie latérale à désober au départ. Valérie et Pascal s'investissent sur la désob, tandis que Christian et Bruno attaquent l'escalade. A peine avons-nous planté 2 goujons que la mèche du perfo se casse en 2, et chose rare, nous n'en avons pas de rechange ! Nous sommes dégoûtés ; avons-nous traîné le perfo jusqu'ici sans pouvoir atteindre notre but ? Bruno arrivera tout de même à refaire un trou avec le trognon de la mèche, ce qui permettra au moins de poser un point de progression, mais pas d'assurance avec un goujon enfoncé sur 2 cm ! Ensuite quelques minuscules concrétions enlacées d'une cordelette serviront de nouveau point et après un dernier pas très délicat d'escalade un palier sera enfin atteint. Ouf ! Il reste encore 6 mètres à monter pour atteindre le sommet de ce P 15, mais l'escalade est désormais facile. Au sommet, nous trouvons hélas un méandre bien ventilé, mais qui ne fait que 20 cm de large ! La topo nous indiquera que ce point haut est à + 220 m, soit exactement la cote du point  le plus haut de la grotte déjà atteint dans un méandre de cette même branche de la roulette russe. En bas, ils ont progressés de quelques mètres en enlevant 2 ou 3 blocs, et se sont arrêtés devant un passage bas avec 10 cm d'eau. La galerie semble s'agrandir légèrement au devant. Personne n'a envie de se mouiller, et l'intérêt est faible, nous laissons cette suite aux générations futures ! Nous levons au retour une dizaine de visées qui manquaient, l'exploration de la branche de la roulette russe peut être considérée comme terminée. Au retour, nous vérifions s'il y a du courant d'air à l'étroiture sableuse, point de départ de la traversée vers l'entrée de la Falco. Avec l'été pourri que nous avons depuis début juillet nous sommes un peu septique, mais le courant d'air est bien présent.  Nous nous engageons donc pour ressortir par en bas. Certains gours ont un niveau particulièrement haut et arrivés au niveau du premier siphon, nous ne sommes guère étonnés de constater qu'il ne reste au plafond que quelques centimètres de revanche par ou gronde le courant d'air. Nous n'allons pas faire demi tour à 250 mètres de la sortie ! Nous reconditionnons les sacs pour protéger au mieux le matériel qui craint l'eau, puis nous jetons dans le passage en poussant des grands cris qui nous aident à supporter le saisissement du à la température glaciale de l'élément liquide !           TPST 12h30