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5-Falconette 06/07/08

Bruno seul

Nous avions prévu de partir à deux, mais un évènement imprévisible de dernière minute fit que je me suis retrouvé seul. Je décide de maintenir quand même la sortie.

Le but était de tenter de vider un petits siphon dans la zone finale de la galerie d’Ordonnaz. Je rentre par la Conche pas mal chargé, avec un tuyau de 25 m pour désiphonnage, et un kit bien plein. Tandis que des perles de sueur tombent de mon front, j’arrive enfin 1h30 plus tard vers un premier objectif. Je déroule le tuyau et sort la pompe manuelle de mon sac pour l’amorçage. Ca ne va pas vraiment comme je veux, la pompe que j’ai pourtant regardé avant de partir a tendance à gripper, le tuyau se débranche, et je n’arrive pas à refouler suffisamment d’eau pour que le système se mette en route. Je bataille ainsi près d’une heure, essayant et bricolant diverses solutions sans succès. Finalement, je ressort le tuyau est l’enroule pour le transporter près d’une flaque ou non sans mal (la pompe devient de plus en plus dur à manœuvrer) j’arrive à le remplir. Il ne me reste plus qu’a le ramener au siphon en tenant tant bien que mal les deux extrémités en hauteur. Je me fais encore un peu chier pour l’installer à cause de coudes récalcitrants. Enfin je peux jeter le rouleau vers l’aval. Le tuyau se gargarise, pète, rote, et ho miracle fini par s’amorcer. Je surveille le niveau du siphon pendant dix minutes et constate qu’il baisse tout doucement.

Après avoir cassé la croûte, je pars fouiner à droite à gauche. Dans la salle chaotique sous laquelle se perd le ruisselet de la vanille j’atteins facilement un départ en hauteur ; une galerie y fait suite, et je constate rapidement qu’il n’y a plus de traces. Je suppose que celui qui à vu ça lors de la première a du juger que  ça devais retomber dans la galerie sous jacente. IL n’en est rien. Plus que jamais je me dis, et c’est pas la première fois que comme st Thomas je ne croirais que ce que je verrais ! Je remonte une petite galerie en pente douce et ai quelques scrupules à maculer de mes traces boueuses un sol calcifié extrêmement blanc. Au bout de 70 mètres le concrétionnement colmate totalement et subitement le passage, ne laissant aucun espoir de suite. Je lève la topo et comme je suis seul, j’utilise des scotchs light pour mes visées. Je retourne au siphon qui à baissé de 50 cm, il faut avancer le bout du tuyau pour éviter qu’il ne désamorce. Heureusement j’ai prévu une petite néoprène en 3 mm au cas ou, et comme la galerie est étroite, elle va m’être bien utile pour déplacer le tuyau.

Après m’être à nouveau changé, je reprends mes pérégrinations. Je récupère une corde en place, et tente une escalade. J’attache la corde à un bloc au sol et m’assure avec mon descendeur en faisant des nœuds de buttée que je déplace au fur et à mesure de ma progression, et en posant des sangles sur des AN. J’arrive en bout de corde, mais je peux constater qu’aucune suite n’est possible, je suis dans une coupole ! Je lève encore 40 mètres de topo dans une petite boucle déjà connue...Le siphon a baissé de presque un mètre et il semble qu’il en reste encore la moitié pour espérer qu’il désamorce. Il faudra prévoir de  rallonger le tuyau la prochaine fois. Il faudrait attendre trop longtemps, je décide de faire demi tour. Au retour je jette quand même un œil au siphon qui condamne souvent la traversée Conche/Falco. et constate avec plaisir qu’il est franchissable. Je ressors donc par la Falconette.

TPST : 10h00



07/07/2008
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