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1- grotte de la Falconette (Aranzadi) 03/10/2009

Guy, Christian et Bruno

 

Aujourd'hui, nous n'avons pas les néoprènes, car nous savons que grâce à la sécheresse qui sévie toujours, l'aquature sera vide. Quelle aubaine ! Nous en avons profité pour amener un tir-fort afin d'aménager la trémie qui donne accès au bas du puits Thierry V. En une demie heure, nous supprimons les passages étroits en sortant plusieurs blocs qui devaient dépasser le quintal !

Avant de monter le P59, nous y déposons une petite plaque en pierre que nous avons confectionné, et sur laquelle il est gravé : puits Thierry Vanderme.

Le puits Thierry V., Dommage que le 2ème flash au niveau du personnage à peine visible , n'est pas été syncro. 

Ensuite, direction tout d'abord le puits sonore pour poursuivre les escalades, afin d'atteindre un départ de méandre repéré précédemment. Nous partons de la lucarne à 20 mètres du fond. L'escalade est délicate, mais la roche est propre et le méandre est atteint rapidement une quinzaine de mètres plus haut. Il a de bonnes dimensions, mais présente ponctuellement quelques rétrécissements dus à des banquettes d'argile sèche et indurée. Nous partons en levant la topo, mais au bout d'une trentaine de mètres, le remplissage rejoint quasiment le plafond et il n'y aucun courant d'air. Retour au puits où nous voyons 3 mètres plus haut une belle lucarne. Par une nouvelle escalade, limite car déversante la lucarne est atteinte, il y a 2 départs de méandres qui deviennent très rapidement impénétrables. Le puits doit faire au total au moins 36 mètres. Nous redescendons, nous récupèrerons les cordes une autre fois.

Nous prenons ensuite la direction des gros volumes de la galerie Manu C. Les 200mètres de galeries basses qui nous y conduisent n'avaient pas encore de nom : ce sera la galerie de la punition ! Nous commençons par un affluent ou nous étions arrêtés sur un passage bas ponctuel. Les visées s'enchaînent, et les dimensions fluctuent, avec des rabaissements dus aux remplissages qui nous obligent à ramper, et des sections ou le conduit atteint une section de 3 à 4 mètres. Nous traversons une petite salle avec des remplissages de couleur beige ou marron : ce sera l'affluent bicolore. Nous nous arrêterons au bout d'une centaine de mètres sur un passage à 4 pattes, ou il faudra poser les genoux dans l'eau pour poursuivre. Il nous reste encore un peu de temps pour jeter un oeil à un méandre que nous avions déjà atteint en paroi au dessus du terminus, nous n'y avions fait que quelques mètres. Le départ encombré de blocs laissait augurer une progression fastidieuse, mais finalement, nous avançons assez facilement en cassant quelques becquets à la massette pour améliorer le passage. Au bout de 25 mètres, nous arrivons au pied d'une conduite forcée fortement remontante, tandis que le méandre continu en face. Bruno remontera une vingtaine de mètres juste pour voir et découvrira une Phrygane collée sur la paroi ! Un œil rapide au méandre sous jacent, permettra de constater qu'après une nouvelle arrivée sur la droite le méandre se transforme en une galerie confortable. A suivre....

TPST : 13h00



04/10/2009
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