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14-Grotte de la falconette (Aranzadi) 18/10/09

Christian et Bruno

Notre but est de poursuivre le méandre découvert à l'extrémité du réseau Aranzadi.

Hier en rentrant de Pichole, j'avais immédiatement lavé et mis ma néoprène 3mm à sécher au cas ou l'aquature soit remise en eau, mais arrivé au rendez-vous, christian est formel il n'a pas assez plu sur le secteur  la semaine dernière pour que l'eau transite sous terre. Je laisse donc ma néoprène à la voiture. Je pense que vous avez déjà compris que lorsque nous arrivons devant l'aquature, celle ci est bel et bien remplie ! Nous avons sur place des bidons que l'on utilise comme des bateaux pour faire transiter le matériel sans le mouiller. Pour moi, je ne vois qu'une solution, je me déshabille complètement et mets mes affaires dans un bidon. Christian tout d'abord interloqué fait finalement de même. C'est donc entièrement nu que nous nous jetons, si tant est que l'on puisse se jeter en étant allongé dans cette eau à  8 degrés pour 8 mètres de ramping ! Quelques cris de sauvages nous aide à mieux supporter l'épreuve. Le niveau est peut-être un peu plus bas qu'en hiver,car nous avons 10 centimètres au plafond dans les endroits les plus bas. Après nous être laissés égoutter, nous nous rhabillons, heureux de savoir que nous allons passer la journée au sec.

Nous faisons quelques photos au puits et dans la grosse galerie, puis arrivons à notre but à près de 2,5 kilomètres de l'entrée. Nous attaquons la topo, puis franchissons le terminus, ou comme je l'avais vu la galerie s'élargissait notablement. Très rapidement, nous arrivons à un carrefour : une conduite forcée part sur la gauche, tandis que le méandre se poursuit sur la droite. Nous ne ferons qu'une trentaine de mètres dans la conduite forcée ou nous butterons sur un siphon que l'on pourra vidanger avec un tuyau. Nous partons ensuite dans le méandre qui devient vite étroit, mais tout en étant tout à fait pénétrable. Nous levons 50mètres de topo et nous arrêtons sur rien. Nous jetons ensuite un œil sur une galerie latérale que j'avais repéré, mais ce n'est qu'un bouclage de quelques mètres. Il nous reste l'escalade des conduites forcées verticales. Le départ était pourtant prometteur, et c'est la que j'avais trouvé une phrygane mais au bout de 20 mètres, nous buttons sur une étroiture impénétrable et très glaiseuse et en plus absolument pas ventilée. Il nous reste encore un peu de temps, même si nous n'avons pas les outils les plus appropriés, nous commençons la désob de l'amont de la grosse galerie Manu. Le terminus est constitué d'une grosse trémie colmatée d'argile, il ne reste plus qu'un  seul endroit ou une suite semble possible. C'est une étroiture encombrée d'un véritable mille-feuille alternant des couches d'argile et de calcite que nous grignotons petit à petit. Ça y est, nous pouvons passer la tête et nous constatons qu'il y a bien une suite.

Une heure plus tard, nous sommes de l'autre coté ou nous ne ferons que quelques mètres de plus jusqu'à une nouvelle trémie dantesque. Nous remontons au travers des énormes blocs jusqu'à un passage méritant une nouvelle désob. C'est alors qu'en tirant un caillou, je produis sans le vouloir l'effondrement d'un gros tas de blocs. Heureusement, Christian  venait juste de se sortir de dessous ! Enfin nous pouvons ainsi gagner une poche et un nouveau vide inaccessible est visible au dessus, mais nous n'avons pas le matériel adéquate pour poursuivre. De toute façon, il est l'heure de rentrer.

Bruno   TPST 12h00   



19/10/2009
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