7 - Gouffre de Préou (fond rivière suspendue) 09/12/2012
Le 9/12/2012
Valérie, Pascal, Vincent et Bruno
But de la journée : Désob au bout de la galerie de la rivière suspendue.
C’est l’hiver,70 centimètresde neige sont tombés durant la semaine. Il nous faut donc pas loin d’une demie heure pour nous aménager une place de parking à la pelle. Ensuite, nous allons encore nous éreinter pendant une nouvelle demie heure pour arriver à atteindre le trou, alors qu’en été il faut à peine 10 mn. Heureusement, nous savons exactement où il se trouve, et nous pouvons dégager la trappe à la pelle...
Une fois sous terre, nous nous apercevons qu’il y a beaucoup d’eau, malgré le froid intense qui règne en surface. Arrivé au bas de la salle de l’étoile, nous percevons déjà le ronflement de la cascade de la salle du lac rond. Espérons que ça va passer ! Nous remonterons la rivière dans un bruit dantesque, et aurons bien du mal à rester à peu près sec. Arrivé à la voûte mouillante, nous constatons que le passage est ouvert de moins de 10 centimètres : ça passe, mais habituellement, il y a bien20 centimètrede plus ! L’un d’entre nous va découvrir pour la première fois, les joies de s’immerger nu comme un vers (enfin presque, nous gardons quand même le slip, il nous tient psychologiquement chaud !) dans une eau à 7 degrés. Je suis sur que Vincent s’attendait à tout aujourd’hui, sauf à trouver une fille aux seins nus au bord de l’eau ! C’est maintenant devenu une habitude, pour ne pas avoir à charrier, et surtout à enfiler une néoprène pour un passage d’une dizaine de mètres, nous passons nos affaires dans des sacs étanches, et nous rhabillons derrière. Il ne faut surtout pas réfléchir, et se jeter à l’eau. La sensation est telle que nous ne pouvons nous empêcher de pousser chacun notre tour des hurlements. Une fois derrière, nous devons encore faire une cinquantaine de mètres, et franchir 2 bassins pour trouver un endroit à pieds secs...
J’attaque la topo avec Pascal, tandis que Valérie et Vincent acheminent les sacs jusqu’au niveau de l’étroiture terminale. Ensuite, pendant qu’une équipe travaillera au fond, l’autre agrandira le premier laminoir qui reste vraiment étroit. Nous allons faire 3 séances de désob au fond, et gagner ainsi plus e3 mètres. En fin de journée, un élargissement sera visible au devant, mais nous aurons du mal à vraiment évaluer la distance qu’il reste à agrandir pour arriver à passer. Il ne nous reste plus qu’à renouveler l’épreuve de la voûte mouillante au retour. Le courant d’air nous glace dans les étroitures des puits d’entrée, il fait moins 10 degrés dehors !
TPST : 9h30
3 jours plus tard, Vincent m’informe qu’il tourne depuis ce jour à l’aspégic, mais ça commence à aller mieux ! Nous lui souhaitons un bond rétablissement.